Nos paysages

Vallées encaissées, vastes forêts, douces collines, rivières bien vivantes... Au Pays de l’Albigeois et des Bastides, la nature s’exprime dans toute sa diversité. Dépaysants ou apaisants, les paysages portent la trace des hommes. Ici un village médiéval,  là un pigeonnier, ou encore des troupeaux à flanc de collines rappellent qu’il n’y a pas de nature sans culture. Amateurs de solitude comme de belles rencontres, ce pays est pour vous.

(Source : "Atlas des Paysages tarnais" réalisé par le Département du Tarn et le CAUE)

Monestiés

Le Ségala Carmausin

Au nord-ouest du Pays de l’Albigeois et des Bastides, le Ségala Carmausin est bordé par les vallées du Tarn et du Viaur. Traversé par le Cérou, il tire son nom du seigle (segal en occitan), céréale peu exigeante cultivée sur des terres longtemps considérées comme pauvres. Le Ségala offre des paysages contrastés entre fonds de vallées encaissés et boisés et plateaux ouverts. L’agriculture, orientée vers l’élevage du veau du Ségala, et la mosaïque d’un système de polyculture dessinent une trame bocagère.
Un maillage de bourgs structure la vie de ce vaste territoire : Valence d’Albigeois, Mirandol, Pampelonne, Tanus…  Les villages remarquables de la vallée du Cérou racontent une riche histoire. Monestiès est classé parmi les plus beaux villages de France. Salles-sur Cérou, avec ses maisons de grès rouge, a conservé ses tours médiévales.

Saint André

Le Ségala des Monts d’Alban et du Montredonnais

Entre vallées du Tarn, du Dadou et de l’Agout, le vaste plateau voisin des Monts de Lacaune présente un caractère montagnard affirmé. Ici le relief s’anime entre la trame bocagère lâche des plateaux agricoles à vocation d’élevage (ovin et bovin) et la forêt occupant le fond des nombreuses vallées.
De la plaine à la montagne, des vallées boisées aux plateaux agricoles, place à la découverte.
Les points de vue révèlent des panoramas exceptionnels, comme la presqu’île d’Ambialet, les méandres de la Vallée du Tarn ou encore les vestiges historiques qui ponctuent les paysages. Menhirs, dolmen ou statues-menhirs, clocher de l’église d’Alban au chœur décoré des fresques de Nicholaï Greschny..., un merveilleux mélange d’ancien et de nouveau anime ce paysage.

Lombers

Les collines du centre

Au cœur du Tarn, entre plaines du Tarn et de l’Agout, les collines du centre se raccordent aux premières collines du Ségala. Les rivières Dadou et Assou  dessinent des vallées aux versants prononcés. Les sols maigres des hauteurs sont boisés ou dédiés à l’élevage tandis que plus bas, les cultures profitent des sols argileux.
Les pigeonniers, dont ce territoire présente de multiples représentations, témoignent d’une architecture soignée et d’un passé rural florissant.
La bastide royale de Réalmont constitue le bourg-centre de ce territoire à mi-chemin entre les agglomérations d’Albi et Castres.

Cordes sur Ciel

Le plateau cordais

Entre ambiance caussenarde, avec ses murets de pierre et ses chênes pubescents, et paysage de collines, le paysage typique du Plateau cordais se distingue par une forte identité architecturale et un attrait touristique marqué.
Le substrat calcaire influence et marque ce paysage d’une  grande luminosité.  Fermes, maisons, petits châteaux sont construit avec cette pierre blanche. Ce grand paysage mêle prairies des fonds de vallées, bosquets boisés, pelouses sèches et friches dans les pentes les plus affirmées. Au sud, à l’approche du Gaillacois, les grands plateaux ouverts cultivés laissent place aux vignobles.
A la rupture de plateau, les sites en position de belvédère ont vu s’installer de nombreux châteaux et villages surplombant les vallées. La cité médiévale de Cordes-sur-Ciel, érigée sur un promontoire en position dominante, constitue un des sites touristiques phare du territoire.

Jouqueviel

La vallée du Viaur

Au nord du Pays de l’Albigeois et des Bastides, la vallée du Viaur forme la limite entre les départements du Tarn et de l’Aveyron. Ses versants pentus et fortement boisés confèrent à la vallée un caractère sauvage et préservé, propice aux loisirs de nature (pêche, randonnée, canoé…). La vallée se découvre au fil de sites touristiques majeurs tels que l’église de Las Planques à Tanus, fleuron de l’art roman dans le Tarn, le château de Thuriès à Pampelonne, la chapelle des Infournats à Jouqueviel, la citadelle de Lagarde Viaur à Montirat jusqu’au château de Saint Martin Laguépie à sa confluence avec l’Aveyron.
A découvrir aussi : Le spectaculaire viaduc ferroviaire du Viaur construit par l’ingénieur Paul Bodin à la fin XIXème et sa réplique autoroutière en béton ou encore les nombreux moulins et ponts de pierre qui jalonnent la vallée.

Ambialet

La vallée du Tarn

Après avoir inscrit son cours dans les grands causses entre Lozère et Aveyron, le Tarn traverse le territoire en traçant un profond sillon dans le Ségala tarnais. La vallée sinueuse s’organise entre les versants pentus et boisés aux pitons schisteux et la terrasse alluviale des fonds de vallée à caractère agricole. Eaux vives et eaux calmes se succèdent au fil des barrages.  La rivière se laisse découvrir par le tracé de l’ancienne voie ferrée Albi-Saint Affrique. Réinvestie en axe routier, elle emprunte les ouvrages d’art (tunnels, ponts) construits à l’époque pour le train.

La vallée, propice aux sports de nature (pêche, baignade, canoë, randonnée), abrite campings et résidences de vacances. Plusieurs bourgs s’y sont implantés comme Villeneuve, Trébas ou encore le site majeur d’Ambialet. La presqu’île formée par un méandre du Tarn est dominée par un prieuré et une église romane construits sur son aiguille schisteuse.

Cap Découverte

Le Carmausin

L’ancien bassin houiller de Carmaux, originellement situé dans la dépression géologique entre Ségala et plateau cordais, se distingue par des paysages urbains et industriels profondément modelés par l’activité minière. Les nombreuses cités minières construites autour des puits témoignent de cet héritage. Elles présentent des qualités urbaines et historiques intéressantes, comme la cité de Fontgrande à Saint Benoit de Carmaux ou la cité des Homps construite dans les années 1920/1930 par la société des Mines d'Albi pour accueillir les mineurs polonais émigrés.
Les paysages du carmausin poursuivent aujourd’hui une mutation amorcée depuis plusieurs décennies. Ce territoire, situé aux portes d’Albi, jouit d’un fort attrait résidentiel. De nombreux projets, liés à la reconversion post-charbon, émaillent le paysage : des parcs solaires photovoltaïques à la transformation du site de la Découverte en pôle multiloisirs.

Milhars

Le massif de Grésigne et causses associés

En contrebas des Causses du Quercy et en surplomb de la forêt de la Grésigne, les petits plateaux calcaires de Roussayrolles, Milhars et Vaour offrent d’agréables paysages champêtres et verdoyants. Ces paysages offrent une mosaïque d’espaces boisés et de prairies pâturées.  Dans la partie centrale, la forêt domaniale de la Grésigne, avec ses 3600 hectares, est une des plus vastes chênaies d'Europe. L’exploitation de cette forêt, qui abrite une faune riche en cervidés, sangliers, petits mammifères, est ancienne.  Le mur Louis XIV, qui ceint la forêt, est encore visible par endroits. Parsemée d'une grande variété de sentiers, la forêt de Grésigne offre un espace privilégié pour les loisirs nature.
Un tissu dynamique de petits producteurs locaux (agriculteurs et éleveurs) est le véritable pilier de l’économie locale. A découvrir aussi : la commanderie des Templiers de Vaour, le château de Milhars et son village médiéval...

Penne

Les causses du Quercy et les gorges de l'Aveyron

A l’ouest du territoire, la commune de Penne se distingue par un paysage caussenard caractéristique : taillis de chênes pubescents, murets de pierre, cazelles, bergeries… La couverture forestière est importante et si la déprise agricole menace les paysages d’enfrichement, quelques élevages d’ovins contribuent à entretenir les sous-bois et à dégager de belles clairières.

Dans le plateau calcaire, la vallée encaissée de l’Aveyron forme un épisode de gorges, qui est très prisé par les amateurs de sports de pleine nature (canoë, spéléo, escalade…). La forteresse médiévale de Penne,  vestige de l’architecture militaire occitane en équilibre sur son piton rocheux, domine la nature sauvage de la forêt de Grésigne et l’Aveyron qui coule en bas.